Un réflexe archaïque est un mouvement automatique involontaire en réponse à un stimulus précis.
Il en existe plus de 70 !
Certains émergent et s’intègrent in-utero, d’autres s’intégreront à la naissance ou progressivement durant la première année grâce aux différentes étapes du développement de l’enfant.
À quoi ça sert ?
Il sert à la survie et la protection, il permet de réagir face à un danger, d’établir les premières connexions cérébrales, de développer le système sensorimoteur et cognitif.
S’ils ne s’intègrent pas correctement il peut y avoir des déficits posturaux, d’apprentissages ainsi que comportementaux qui s’installent.
Exemples: difficultés de gestion des émotions, peurs, trouble du sommeil, difficultés d’écriture, de lecture, de langage, pipi au lit persistant, enfant bougeont…
L’intégration des réflexes, c’est pour qui?
Grâce à la plasticité cérébrale, il n’y a pas d’âge pour intégrer ses réflexes, de 0 à 99 ans!
Comment intégrer ces réflexes ?
En utilisant deux approches éducatives, le RMTi® et le MNRI® de façon régulière.
Ces deux méthodes reprennent le schéma moteur des différents stades de développement de l’enfant, pour éduquer le corps à avoir une réponse juste à une stimulation précise.
Lors du premier rendez-vous, nous échangerons sur les différents étapes de la vie:
Conception, grossesse, naissance, développement des premiers mois… puis nous réaliserons un bilan des réflexes.
Lors du second rendez-vous, nous établirons ensemble un objectif et commencerons l’intégration des réflexes par des mouvements rythmiques, pressions isométriques et de petits jeux ludiques.
Entre deux séances, des mouvements et/ou de petits jeux seront à réaliser quotidiennement pour renforcer les nouvelles connexions neurales mises en place lors de la séance précédente.
Cette implication est importante pour l’intégration des réflexes.
Les séances sont espacées de 3 à 4 semaines pour permettre au cerveau de consolider les nouvelles connexions neurales créées lors des séances.
La méthode RMTi® a été élaborée par une spécialiste suédoise du mouvement : Kerstin Linde, travaillant auprès d’enfants et d’adultes atteints de problèmes neurologiques.
Elle a étudié le rôle des mouvements spontanés du bébé à différents stades de son développement depuis la période in utéro et durant la première année de sa vie.
Dans les années 80, Kerstin Linde rencontre le psychiatre suédois, Harald Blomberg, qui expérimente ces mouvements avec ses patients.
Les résultats étant très satisfaisants, il approfondit ses études sur le rôle du mouvement dans le développement, ainsi que les conséquences sur l’apprentissage, les émotions et le comportement.
Moïra Dempsey, spécialisée dans l’éducation et le mouvement, a également repris avec succès ces techniques. En 2011, le Dr Blomberg et Moïra Dempsey ont publié un livre sur le RMT® : « Movements that Heal ».
Aujourd’hui, les neurosciences montrent que le mouvement est essentiel dans le développement de l’enfant et de son impact sur la sphère émotionnelle et comportementale.
Le RMTi® est une approche éducative qui utilise le mouvement rythmique afin de poursuivre la mise en place des fondations du développement sensorimoteur permettant à l’individu le déploiement harmonieux de toutes ses potentialités, tant physiques, émotionnelles que cognitives, en toute sécurité et en lien avec le monde.
Si le bébé n’arrive pas ou est empêché de faire des mouvements rythmiques (ou schèmes), son développement moteur, cognitif et émotionnel pourra être affecté.
Le RMTi® permet de relier les différentes parties du cerveau en établissant les connexions neurales qui n’ont pas été faites au bon moment.
2. MNRI ®
Les racines formelles de la méthode Masgutova Neurosensorimotor Reflex Integration (MNRI®) ont commencé avec Le Dr Masgutova en 1989. Cependant, les connaissances sur lesquelles la méthode repose, retracent plus d’un siècle de recherche dans un large éventail de disciplines réalisées par un certain nombre de chercheurs remarquables ( Sechenov I., C. Sherrington, L. Vigotsky, Luria A., A. Leontyev et d’autres).
Ces réflexes sont les fondements du développement moteur, cognitif et émotionnel.
Le processus implique la stimulation de points spécifiques sur le corps à travers des pressions douces et ciblées.
Cette méthode vise à renforcer les connexions neuronales et à améliorer les réponses sensorimotrices du corps.
Elle est souvent utilisée pour aider les personnes ayant des troubles neurologiques, des retards de développement, ou des difficultés d’apprentissage, en favorisant une meilleure coordination, un équilibre accru et une amélioration des compétences motrices et cognitives.
Cette approche permet l’interaction entre stimulations sensorielles, proprioceptives ou vestibulaires et patrons réflexes, mais également la libération des tensions musculaires dans tout le corps, la stimulation du système proprioceptif (liens entre muscles, tendons et ligaments) et l’ajustement des récepteurs de toucher.
Le MNRI permet la (re)connexion ou le renforcement du circuit neuronal.